Le mercure, le plomb, le manganèse, le cadmium ou l’arsenic sont les principaux éléments métalliques naturels sous la loupe des plusieurs scientifiques qui travaillent en santé environnementale.

Les polybromodiphényléthers (PBDEs) sont des retardateurs de flammes qui peuvent se détacher des objets auxquels ils sont ajoutés et se retrouver dans notre environnement. Les enfants ont une plus grande exposition aux PBDEs que les adultes et des études démontrent que le développement des enfants en est affecté, incluant la cognition. Cet effet n’est pas systématiquement observable chez tous les enfants exposés, mais il est important à l’échelle de la population.

Chez l’enfant, l’exposition au plomb, même à faibles doses, peut engendrer des conséquences sur le fonctionnement du cerveau, telles qu’une diminution du quotient intellectuel ou des capacités attentionnelles.

L’exposition chronique au plomb chez l’adulte, surtout en âge avancé, pourrait accélérer le déclin cognitif et affecter négativement l’humeur et les émotions.

La consommation d’eau ou d’aliments contaminés à l’arsenic peut engendrer des effets nocifs sur la santé. Les scientifiques ont notamment constaté que l’arsenic est neurotoxique, c’est-à-dire qu’il a des impacts nuisibles sur le cerveau en s’attaquant aux neurones et à leur système de communication. D’ailleurs, des maladies neurologiques comme l’Alzheimer et le Parkinson ainsi que des problèmes cognitifs ont été associés à l’arsenic.

En raison de leur alimentation traditionnelle, les Inuits du Nunavik font partie des populations les plus exposées aux contaminants environnementaux en Amérique du Nord.

Il est connu que le mercure, retrouvé parfois dans la chair de poisson, est toxique pour les humains. Ceci n’empêche pas Santé Canada de recommander la consommation de poissons plusieurs fois par mois. Toutefois, l’organisme réglementaire suggère que certaines espèces sont à prioriser, alors que d’autres peuvent être évitées.