Les ondes électromagnétiques, les particules fines dans l’air, certaines substances chimiques ou autres ne correspondent pas toujours aux grandes catégories communément étudiées en santé environnementale, mais ce n’est parce qu’elles sont sans intérêt.  En voici quelques exemples.

L’été 2023 est historique au Québec; en à peine quelques semaines, la superficie des forêts brûlées dépasse celle des 20 dernières années. Les feux de forêt libèrent une grande quantité de particules fines dans l’air qui sont liées à un plus grand risque de cancers, de troubles respiratoires, mais aussi de troubles neurologiques. Bien qu’elles soient parfois invisibles, ces particules peuvent voyager sur des centaines de kilomètres et être très dommageables, particulièrement pour les personnes vulnérables, comme les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées.

Les substances per- et poly-fluoroalkylées, communément dénommés « PFAS », forment une famille chimique de plus de 4000 composés chimiques synthétiques. Les PFAS persistent très longtemps dans l’environnement (plusieurs dizaines d’années pour certains composés) ; c’est la raison pour laquelle ils ont d’ailleurs été taxés de polluants « éternels » (Forever chemicals, en anglais). Mais est-ce que les PFAS affectent le fonctionnement du cerveau ?

Les polybromodiphényléthers (PBDEs) sont des retardateurs de flammes qui peuvent se détacher des objets auxquels ils sont ajoutés et se retrouver dans notre environnement. Les enfants ont une plus grande exposition aux PBDEs que les adultes et des études démontrent que le développement des enfants en est affecté, incluant la cognition. Cet effet n’est pas systématiquement observable chez tous les enfants exposés, mais il est important à l’échelle de la population.

Parmi les modèles expérimentaux utilisés pour déterminer les effets de substances chimiques sur le cerveau, nage le poisson-zèbre. Mais comment des études avec des poissons peuvent-elles être valables pour comprendre comment les contaminants peuvent affecter la santé humaine et quels types de conclusions peut-on vraiment en tirer?

La technologie 5G se situe récemment au centre de maintes polémiques cernées par les théories du complot, scientifiques et grandes multinationales qui veulent leur part du marché. À travers la quantité astronomique d’informations disponibles, il est parfois difficile de différencier les sources fiables des opinions personnelles.