Pesticides, métaux lourds, plastifiants, retardateurs de flamme, particules fines et bien d’autres encore : ces contaminants environnementaux représentent un facteur de risque indéniable pour la santé, mais quels impacts ont-ils réellement sur le fonctionnement de notre cerveau?
L’équipe Faire à sa tête s’est construite en mars 2020 afin de répondre aux principales préoccupations et questionnements du grand public en santé environnementale à la lumière des données scientifiques, mais aussi de contrer la désinformation qui circule dans les médias et les réseaux sociaux. Lorsqu’il est question des effets des polluants sur la santé humaine, il n’est malheureusement pas rare de lire des informations peu nuancées, non prouvées et parfois carrément fausses.
Notre équipe vous propose diverses informations et outils pour mieux comprendre comment les contaminants peuvent affecter la santé de notre cerveau et ainsi vous faire découvrir un domaine en plein essor issu de la rencontre et de l’intégration de plusieurs disciplines, la neuropsychotoxicologie environnementale.
Notre mission
Favoriser le transfert d’information scientifique d’une manière claire, rapide et compréhensible pour tous.
Notre identité
Rendre accessibles les connaissances scientifiques pour enrichir vos propres opinions.
Favoriser une prise de conscience des influences de l’environnement sur votre santé.
Vous informer des moyens pour réduire votre exposition aux contaminants environnementaux.
Éditeur en chef
Dave Saint-Amour
Professeur au département de psychologie de l’UQAM
Dave Saint-Amour est chercheur au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine et professeur au département de psychologie de l’UQAM. Il a cofondé la Centre de recherche en neurosciences cognitives et a été titulaire de la Chaire de recherche UQAM en neuropsychotoxicologie environnementale. Ses travaux de recherche visent à mieux comprendre comment des substances toxiques présentes dans l’environnement peuvent modifier le fonctionnement du cerveau, en particulier chez les enfants et les adolescents. Soucieux de diffuser le savoir au-delà de la communauté scientifique, il s’implique régulièrement dans des activités de communication et de transfert de connaissances dans le domaine de la santé environnementale.
Auteures et auteurs
Doctorante en psychologie clinique à l’U. Concordia. Sa thèse portera sur le lien entre l’exposition prénatale à divers contaminants, la fonction cognitive et le développement du cerveau chez les enfants et adolescents. Tant dans sa recherche que dans sa pratique clinique, elle a à cœur la dissémination de l’information.
Étudiant au doctorat en neuropsychologie. Il s’intéresse à la santé des populations. Dans l’avenir, il espère pouvoir continuer à faire de la recherche tout en pratiquant la neuropsychologie clinique.
Étudiante au doctorat en psychologie. Elle étudie les effets des polluants organiques persistants sur le fonctionnement cognitif des patients ayant subi une chirurgie bariatrique. Elle aspire à contribuer à l’amélioration des politiques de santé publique.
Jasmine a obtenu son doctorat en neurosciences et physiologie à l’U. de Gothenburg en Suède où elle a pu approfondir ses connaissances sur la neurogénèse et sur les maladies neurodégénératives. Elle s’intéresse à la recherche fondamentale, notamment à l’aide de modèles in vivo, et au partage de connaissance via la vulgarisation scientifique.
Étudiant au doctorat en neuropsychologie. À l’aide d’imagerie par résonance magnétique, il étudie comment le développement du cerveau est affecté par certains contaminants, tels que le plomb et le mercure.
Finissant au doctorat en biologie à l’INRS – Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologies. Il s’est intéressé à l’apolipoprotéine D et à la maladie d’Alzheimer. Participer aux partages des connaissances scientifiques est un des défis qu’il s’est lancé.
Étudiante au baccalauréat en psychologie. Elle a été sensibilisée aux enjeux de la désinformation dans les médias, suite à un passage en journalisme. Elle souhaite nourrir Faire à sa tête d’informations crédibles qui reflètent l’état des connaissances scientifiques.
Hélène est épidémiologiste de formation. Elle a entamé un doctorat en épidémiologie environnementale en 2020 en France. Le sujet de son doctorat porte sur l’étude des effets des expositions prénatales à des contaminants chimiques sur le comportement de l’enfant à l’âge de 12 ans. Ces travaux s’appuient sur l’hypothèse des origines développementales de la santé : les expositions délétères pendant la période périnatale peuvent avoir des conséquences à long terme sur la santé.
Étudiante au baccalauréat en psychologie et titulaire de maîtrises en droit et en environnement et développement durable. Espérant pouvoir poursuivre ses études au doctorat en neuropsychologie en recherche et en intervention, elle s’intéresse à la santé, au fonctionnement du cerveau et aux enjeux sociaux.